L'ALIMENTATION DU CHIEN
Si vous pensez que nourrir votre chien consiste à lui donner vos restes de table avec un peu de légumes, vous avez tout faux ! Ses besoins sont très différents des nôtres.
Les besoins du chien sont différents en fonction de sa taille bien sûr, mais pas seulement. Son âge, son état physiologique (femelle gestante ou allaitante), son mode de vie (chien sportif ou pantouflard) et son état de santé, tout compte !
Si vous prenez un aliment industriel haut de gamme, il n'y a rien à y ajouter car il apporte à votre chien tout ce dont il a besoin.
Mais si vous tenez absolument à lui concocter vous-même sa nourriture, notamment parce que vous avez du temps et que cela vous amuse, sachez qu'il faudra toujours y ajouter un complément de vitamines et minéraux spécialement prévu pour les chiens nourris de façon traditionnelle (en vente chez le vétérinaire et en pharmacie), sous peine de carences.
Enfin, que vous jouiez les cuisiniers ou non, servez-le toujours dans une gamelle propre et laissez de l'eau fraîche à volonté. Peu importe qu'elle soit en plastique ou en inox, de couleur rouge ou grise : contrairement au chat qui attache beaucoup d'importance à son petit matériel, le chien s'intéresse davantage au contenu qu'au contenant !
Combien de repas par jour ?
De façon générale, il est déconseillé de laisser au chien l’accès à sa nourriture à volonté afin de bien pouvoir contrôler ses apports.
Les aliments, quel que soit le mode d’alimentation choisi, devront donc de préférence être distribués sous forme de repas.
L’estomac très distensible d’un chien adulte sans problème de santé particulier l’autorise à ne faire qu’un seul repas par jour.
Mais, dans de nombreux cas, il est cependant conseillé de fractionner la ration journalière en 2 à 3 repas par jour :
- chez les animaux qui ont des besoins énergétiques importants comme les chiots pendant leur période de croissance, les chiennes gestantes et allaitantes et les chiens sportifs comme par exemple, les chiens de chasse,
- généralement quand la ration alimentaire est humide (pâtées, ration ménagère…) et donc plus volumineuse et particulièrement chez les chiens qui appartiennent à des grandes races pour limiter les risques de torsion de l’estomac auxquels ils sont plus sujets,
- chez les animaux qui souffrent de troubles gastro-intestinaux. Le fractionnement des repas leur garantira une digestion plus facile,
5 règles à respecter
5 règles à respecter pour bien nourrir votre chien
De plus en plus de chiens souffrent d’obésité, vous pouvez vous en rendre compte aisément lors de vos promenades.
Sans conteste, la première cause de cette obésité se trouve être les problèmes d’alimentation !
Pour vous aider à y voir plus clair, voilà 5 règles à respecter pour bien nourrir son chien.
1. De l’eau à volonté !
Nos amis les chiens ont besoin de beaucoup d’eau. Par conséquent, il faut veiller à ce qu’ils aient toujours leurs gamelles remplies pour ne pas les assoiffer.
De plus, l’eau doit toujours être propre et claire, changez-la de préférence tous les jours. Cela dit, ne donnez de l’eau minérale à votre toutou que lorsque l’eau courante n’est pas potable ou saturée en nitrite.
2. Les repas se donnent à heures fixes
La plupart des chiens ne sont pas capables de se réguler tout seuls. Cela signifie donc qu’ils mangeront le contenu de leurs gamelles d’une seule traite.
C’est pourquoi il est recommandé de leur donner à manger deux à trois fois par jour, à heure fixe toute l’année (en tenant compte des changements d’heure d’été et d’hiver).
Deux repas par jour suffisent donc, même si un seul repas est possible.
Il faudra systématiquement retirer la gamelle après chaque repas !!!
3. La même quantité de nourriture à chaque fois
Afin d’éviter la prise de poids ou au contraire l’amaigrissement, il est conseillé de garder la même quantité de croquette et/ou de nourriture à chaque repas.
Votre chien y est habitué et un changement pourrait contrarier son estomac.
4. Ne pas changer brusquement son alimentation
Changer l’alimentation de son chien doit se faire en douceur et progressivement. Une transition alimentaire permet d’éviter tout problème intestinal.
Si vous devez changer la nourriture de votre toutou, suivez ce modèle :
Jours 1 et 2 : placez dans la gamelle un quart de nouvelles croquettes et le reste d’anciennes ;
Jours 3 et 4 : placez dans la gamelle une moitié de nouvelles croquettes ainsi qu’une moitié d’anciennes ;
Pour les jours 5 et 6 : placez dans la gamelle trois quarts de nouvelles croquettes et un quart des anciennes ;
Jour 7 : donnez à votre chien une gamelle ne comportant que des nouvelles croquettes.
5. Ne pas donner des restes
Surtout ne lui donnez pas vos restes !
De manière générale, il faut éviter de donner ses restes alimentaires à son compagnon. En effet, ceux-ci ne sont pas du tout équilibrés et la plupart du temps, ils sont difficiles à digérer.
Certains de nos aliments peuvent engendrer de graves troubles digestifs, entrainant parfois la mort de notre chien...
Veillez également à ne pas lui donner à manger dans une de vos assiettes. En effet, réservez à votre chien sa propre gamelle et ne mélangez pas les gamelles entre vos animaux. Ainsi, vous éviterez tout risque de contamination d’un animal à l’autre, ou de vous-même vers votre toutou.
Croquettes ou Pâtée ?
Croquettes ou patée ?
Pour bien nourrir son chien, on se pose forcément la question de savoir s'il faut choisir les croquettes ou les boîtes. Chaque alimentation a ses avantages et ses inconvénients.
Avantages des croquettes pour chien (aliments secs)
LA QUALITÉ EST ESSENTIELLE
Les croquettes présentent de nombreux avantages, mais la qualité de l'aliment doit passer avant tout. Si vous choisissez des croquettes premier prix, votre chien n'aura pas tous les nutriments nécessaires à une bonne santé. Pour lui apporter tout ce dont il a besoin, il faut choisir des croquettes Premium de bonne qualité. La marque Sam & Lily vous propose notamment une gamme de croquettes saines avec une haute teneur en viande et produits frais, et avec peu ou sans céréales.
FACILES À DOSER ET À CONSERVER
Les croquettes sont faciles à doser et à conserver. Une fois le sac ouvert, il peut être gardé sans s’abîmer et ne sent pas mauvais. Il suffit de respecter les doses indiquées pour que votre chien trouve tout ce qui lui est nécessaire dans ses repas. Les aliments secs sont donc plus hygiéniques. Il est aussi plus facile de stocker de grandes quantités de nourriture dans un petit espace.
DES ALIMENTS SECS PLUS FACILES À DIGÉRER
Les croquettes sont plus faciles à digérer que les aliments humides. Il n'est pas nécessaire de donner de très grosses quantités et le chien a davantage de facilité à les digérer. Les selles sont moins abondantes et moins odorantes.
UNE BONNE HYGIÈNE BUCCODENTAIRE
Les aliments secs favorisent une bonne hygiène buccodentaire pour votre chien. En mâchant quotidiennement ses croquettes, le chien se "brosse les dents". La consommation d'aliments secs permet de limiter la formation de tartre sur les dents.
Avantages des boîtes ou pâtées pour chien (aliments humides)
UN REPAS APPÉTISSANT
Les pâtées sont des repas appétissants pour le chien. Le plus souvent, il préfère manger des pâtées plutôt que des croquettes. Les goûts sont variés et cela permet à votre animal de ne pas toujours manger la même chose jour après jour.
UNE ALIMENTATION TRÈS HUMIDE
Les boîtes correspondent à une alimentation très humide. Ce peut être intéressant si votre chien ne boit pas suffisamment. Mais comme les pâtées contiennent beaucoup d'humidité, le chien doit en consommer davantage que des croquettes pour avoir le même apport en nutriments. La forte humidité permet aussi de limiter l'apparition d'éventuels problèmes urinaires.
PLUS FACILES À AVALER
Pour les chiens âgés ou les très jeunes chiens, les pâtées sont plus faciles à avaler. Elles sont plus adaptées pour les chiens difficiles à nourrir ou qui ont peu d'appétit.
Puis-je alterner les deux types d'aliments ?
En alternant pâtées et croquettes, votre chien va bénéficier des avantages de chaque type d'aliment tout en limitant les inconvénients. Préférez toutefois donner en majorité des croquettes pour limiter l'apparition de la plaque dentaire. Dans tous les cas, veillez à ce que votre chien ait toujours de l'eau fraîche à sa disposition.
Choisir les meilleures croquettes
Choisir les meilleures croquettes
faire un premier tri par le prix
Le prix des croquettes est le premier indicateur à prendre en compte pour bien choisir ses croquettes. Un prix inférieur à 2€ par kilo signe à coup sûr une mauvaise qualité des matières premières employées dans la fabrication des croquettes : farines animales, céréales en trop grande quantité… Ces matières premières de piètre qualité apportent des protéines peu digestibles et des quantités d’amidon qui peuvent entraîner au pire une malnutrition ou au mieux des désordres digestifs chez les chiens sensibles.
Dans un premier temps, vous pouvez donc faire un premier tri en éliminant d’emblée toutes les croquettes « discount » pour réduire la liste des possibilités. Attention, choisir à l’inverse les croquettes les plus chères du magasin ne vous garantira pas non plus qu’elles seront bien adaptées à votre animal. Ce serait bien trop simple…vous vous en doutez bien !
La liste des ingrédients
Dans la liste des ingrédients qui figurent sur l’étiquette d’un paquet de croquettes, les ingrédients mis en œuvre avant cuisson dans le produit sont listés par ordre d’importance. Les premiers ingrédients cités sont donc généralement présents en plus grande quantité. C’est notamment le cas des céréales dans les croquettes premiers prix à fuir !
Attention !
La règle du premier ingrédient présent en plus grande quantité n’est pas toujours vraie. Certains intitulés peuvent être « éclatés » en différentes sous-rubriques. C'est le cas par exemple de l'intitulé "céréales" qui peut être "éclaté" en sous-rubriques telles que "maïs", "blé", "riz"... afin qu’elles n’apparaissent pas en tête de liste. Il faut donc être vigilant et ne pas se limiter à la lecture des ingrédients qui apparaissent en premier dans la liste mais bien lire l’ensemble.
Si de la viande fraîche apparaît dans les premiers ingrédients, sachez que cette matière première est riche en eau et qu'il est possible,qu'après cuisson, elle ne soit plus présente en très grande quantité dans le produit fini. Pour avoir une idée de sa quantité finale présente dans le produit fini, il faut diviser la quantité indiquée avant cuisson par 4.
Repérez dans la liste des ingrédients les sources de protéines animales apportées par les viandes, les poissons, les abats … : elles sont plus intéressantes nutritionnellement que les protéines végétales apportées par des céréales (qui apportent en plus des glucides dans la ration) ou des farines de soja.
En règle générale, plus la dénomination des ingrédients est détaillée et plus vous aurez de chances d’avoir affaire à une croquette « haut-de-gamme », fabriquée avec des matières premières de qualité. Les fabricants qui ont recours à des dénominations vagues et catégorielles (comme « viandes » ou « sous-produits » par exemple) peuvent légalement substituer une matière première à une autre en fonction du cours des matières premières afin de réduire les prix de fabrication. En revanche, les fabricants qui choisissent d’être plus précis dans leur étiquetage en mentionnant l’espèce des viandes mises en œuvre dans leurs produits (exemple : « poulet », « bœuf »…) s’engagent à bien utiliser ce type de matière première. Orientez-vous donc vers les croquettes pour lesquelles les listes des ingrédients sont les plus détaillées et précises possibles.
Digestibilité des protéines : des informations qui ne figurent pas forcément sur l'étiquette !
Préférez, si cette information est disponible, les croquettes cuites à la plus basse température possible. Dans ce type de croquettes, les protéines sont moins dégradées par la cuisson et donc plus assimilables par le chien!
Enfin, repérez les éventuels additifs chimiques qui doivent être indiqués dans la liste des ingrédients. Il s’agit d’agents conservateurs à la toxicité suspectée (BHT, BHA, nitrosamines, éthoxyquine…), de colorants, d’agents de textures, d’arômes artificiels et des exhausteurs de goût de synthèse. Orientez-vous de préférence vers des croquettes formulées avec le moins d’additifs possibles et avec des conservateurs naturels tels que l’acide ascorbique issu de la vitamine C ou les tocophérols issus de la vitamine E. Sachez cependant que ce type de conservateur est moins efficace que les conservateurs de synthèse et que, par conséquent, les croquettes qui en contiennent se conserveront moins longtemps que les autres…
Les constituants analytiques
Les constituants analytiques peuvent pouvant être affichés sous les autres dénominations « Analyse moyenne » ou « Analyse nutritionnelle ». Ils renseignent sur les quantités de nutriments présents dans l’aliment.
Ainsi, on peut y lire a minima :
- Le taux de protéines,
- Le taux de lipides (matières grasses),
- Le taux de fibres/cellulose,
- Le taux de cendres brutes.
Pré-sélectionnez les croquettes qui contiennent le plus de protéines et le moins de glucides possible. Mais attention, pris tels quels, ces taux ne permettent pas de savoir si une croquette est de bonne qualité nutritionnelle. Ne vous fiez pas aux sites qui annoncent que la croquette « idéale » doit contenir 20% de glucides, 30% de protéines…c’est une approche beaucoup trop simpliste des choses.
Un taux de protéines élevé n’est pas un gage absolu de qualité. Les protéines des croquettes peuvent être apportées par les os, les tendons des sous-produits utilisés pour fabriquer les croquettes comme par des morceaux de viandes plus nobles. Or, les protéines des os et des tendons sont principalement constituées de collagène, des protéines de mauvaise qualité qui ne couvrent pas bien les besoins nutritionnels des chiens.
Il faut alors interpréter ce taux de protéines en le croisant avec les sources de protéines listées sur l’étiquette, dans la liste des ingrédients et le taux de cendres. Si ce taux est généralement important dans les croquettes riches en protéines animales, un taux supérieur à 12% est presque toujours le signe de matières premières de mauvaise qualité. Il signale en effet qu’une grande quantité d’os dans les farines animales ou les sous-produits animaux utilisés – et donc de « mauvaises protéines » - a été utilisée pour fabriquer les croquettes. Attention, un taux de cendres réduit peut être retrouvé dans des croquettes riches en protéines…mais d’origine végétales apportées notamment par des céréales. Ces protéines sont également de moindre qualité nutritionnelle pour le chien.
De bonnes croquettes sont des croquettes adaptées aux besoins nutritionnels spécifiques de mon chien
Maintenant que vous savez différencier une croquette de qualité d’une croquette bas de gamme, il vous reste à déterminer si cette croquette est bien adaptée aux besoins nutritionnels spécifiques de votre animal.
Faire son choix en fonction des gammes de croquettes ne suffit pas...
Le vaste marché des croquettes peut être segmenté de 3 manières, en fonction :
- des races de chien (croquette pour Yorkshire, croquette pour bouledogue…)
- de besoins diététiques particuliers du chien (croquettes pour chien diabétique, allergique, cardiaque…)
- des besoins physiologiques des chiens (chien adulte, chien sénior, chiot en croissance, chien stérilisé, chien sportif…)
De bonnes croquettes sont des croquettes qui réussissent à mon chien
Vous l'aurez compris la qualité d'une croquette repose avant tout sur la qualité de ses ingrédients et sur la qualité de son mode de fabrication. Outre son taux de glucides et la quantité et la qualité de ses protéines, d'autres éléments sont à prendre en compte comme leur apport en Omégas 3 (idéalement proche de 1%) et le rapport Oméga 6/3 (qui doit tendre idéalement vers 4/1) , sur la couverture des besoins en vitamines, minéraux et fibres et sur la digestibilité de l’aliment par VOTRE chien.
Et oui, il faut aussi toujours garder à l'esprit que des croquettes « bonnes sur le papier » ne vous garantissent pas qu’elles seront suffisantes pour couvrir les besoins spécifiques de votre animal. En effet, chaque chien est différent et il est possible qu’il ait des besoins supérieurs aux recommandations standard qui sont énoncées ci-dessus.
Il est donc indispensable de valider votre choix en « testant » les croquettes sélectionnées sur votre animal afin de voir si elles lui conviennent. Pour ce faire, observez :
- l'aspect général de votre chien : son pelage doit être fourni et brillant, sa peau doit être saine et sans pellicules et sa musculature doit être bien développée. Cet aspect ne sera malheureusement observable qu'après quelques mois d'alimentation avec les croquettes en question...
- ses excréments. Un chien qui digère bien son aliment doit faire des petites crottes bien moulées. Dans le cas inverse, si votre chien fait des selles volumineuses, fréquentes et/ou particulièrement malodorantes, il y a de fortes chances que ses croquettes ne lui conviennent pas.
En résumé
Pour sélectionner de "bonnes" croquettes, il faut :
- Faire un premier tri des croquettes par leur prix et dans les gammes segmentées en fonction de la physiologie du chien,
- En regardant les informations figurant sur l'étiquette, sélectionnez les croquettes :
- dont les ingrédients sont les plus précis et détaillés possibles (mention des espèces animales et/ou végétale des ingrédients),
- qui contiennent le plus de protéines et le moins de glucides possible ET dont les protéines sont apportées par des sources animales de bonne qualité (cuites à basse température de préférence).
- Valider le choix de vos croquettes en vérifiant qu’elles conviennent au cas particulier de votre chien. Basez-vous sur l’état de son poil, de sa peau, de sa musculature et de ses excréments.
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Choisir les meilleures pâtées
- Choisir les meilleures patées
Contrairement aux croquettes, la pâtée est un aliment extrêmement riche en eau (entre 70 et 80%) et faible en glucides : moins de 10%, et souvent un taux proche de 0. La pâtée de par sa composition est l’aliment industriel qui se rapproche le plus de ce que nos animaux peuvent chasser dans la nature.
Donner de la pâtée à son animal a plusieurs vertus :
- C'est une alimentation riche en eau, comme on l'a souligné : cela limite donc les risques de pathologie du bas de l'appareil urinaire telles que les insuffisances rénales chroniques, les cristaux ou les calculs. Cela préserve aussi les reins et le foie, et enfin facilite la digestion en hydratant correctement.
- C'est une alimentation riche en viande : elle est donc très digeste pour nos carnivores/omnivores. Plus que n'importe quel aliment sec, la pâtée est un aliment tout à fait adapté à la physiologie digestive de nos chiens et chats. Elle est donc particulièrement recommandé pour les animaux souffrant de pancréatite, inflammations diverses du système digestif et maladie inflammatoire chronique de l'intestin.
- C'est, enfin, une alimentation très pauvre en glucides : elle est donc particulièrement indiquée en cas d'obésité, de pancréatite ou de diabète. Elle permet aussi de caler les animaux trop gloutons, puisqu'elle est riche en eau.
Il existe néanmoins deux bémols : plus encore que les croquettes, la pâtée n'est pas forcément la meilleure alliée de l'hygiène bucco-dentaire de nos chiens et chats. Il faut donc penser à la surveiller et l’entretenir autant que lorsque votre animal mange des croquettes, par exemple en leur donnant des aliments à mâcher pour utiliser leurs mâchoires et « se nettoyer » un peu les quenottes.
Les différents types de pâtée :
C'est très simple : il n'y en a que deux ! Et dans chaque « famille », il faut bien entendu être attentif à la présence de certains éléments indispensables.
- Les pâtées complémentaires qui ne sont pas des aliments complets. Elles contiennent en général une ou deux sources de viandes et/ou poissons, mais aucun ajout de vitamines, minéraux, lipides, acides aminés et omégas. Ce peut être un plus, soit 15 à 25% de la ration quotidienne de votre animal, mais pas sa seule source d'alimentation, sinon gare aux carences !
- Les pâtées complètes sont riches en eau, en viande, et comptent toutes les vitamines, minéraux, lipides et acides aminés dont nos animaux ont besoin. Si l'aliment est réellement complet, c'est indiqué sur l'étiquette et il peut carrément remplacer les croquettes au quotidien !
Enfin, la pâtée reste, malgré tous ses avantages, un aliment frais certes mais aussi industriel. Il faut donc savoir distinguer les pâtées de qualité qui existent et sont fortement recommandées des autres.
Bien choisir sa pâtée :
Il y a quelques éléments à étudier pour bien choisir sa pâtée. On peut tout simplement commencer par analyser la composition.
Une bonne pâtée doit contenir :
- essentiellement de la viande et de qualité (minimum 60%),
- aucun sous-produit, ou alors des sous-produits de qualité et détaillés comme les abats,
- aucun colorant ni conservateur,
- peu de légumes et de sources de glucides : une pâtée contenant du maïs ou du blé est donc à proscrire. Comptez maximum 20% pour un chien et 10% pour un chat,
- pas ou peu de bouillon( maximum 30%).
Enfin elle doit avoir une composition claire et détaillée des types de viandes, aliments utilisés et leurs quantités.
La bonne pâtée et la mauvaise pâtée : comment faire la différence ?
Dans une mauvaise pâtée vous trouverez (ou pas) :
- des viandes mais surtout des sous-produits animaux (dont 4% de canard), des sous-produits d'origine végétale (parfaitement superflus pour nos animaux qui ont surtout besoin de viande!), des extraits de protéines végétales et des minéraux,
- globalement, aucune indication précise sur les aliments qu'elle contient,
- des céréales comme 1ère source de composition.
En résumé, ça ne donne pas du tout confiance, et ça donne plutôt envie de fuir.
Au contraire, dans une bonne pâtée, vous trouverez :
- entre 50% et 70% de viande,
- une composition détaillée,
- aucune céréale ni sous-produits,
- peu de légumes ou de glucides,
- toujours moins de 30% de bouillon.
Quantités et précautions à prendre :
Par rapport aux croquettes, c'est très simple : on multiplie les doses par 3 ou 4. Si vous voulez donner un peu de croquettes en même temps, il faut enlever 20g de croquettes pour 70g de pâtée ou 25/30g de croquettes pour 100g de pâtée.
Bien entendu, ce ratio est à adapter en fonction de votre animal et de son style de vie.
Quelques précautions :
- À conserver au frigo : si votre animal n'a pas tout dévoré au bout de 30 min, placez le tout au frigo, ainsi que la boîte entamée. Cela se conserve très bien ainsi et il existe même des gamelles hermétiques.
- Une transition en douceur : si vous démarrez l'alimentation humide, méfiance : c'est riche en eau et en viande donc oui, la diarrhée n'est potentiellement pas loin ! Comme pour tout changement alimentaire, il faut assurer la transition en douceur en augmentant progressivement les quantités et en surveillant l'état des selles.
Nourriture BARF
- Nourriture BARF
Face au rejet croissant de l’alimentation industrielle, de plus en plus de propriétaires d’animaux font désormais le choix d’une alimentation qui suit les principes du BARF pour leur chien. De quoi s’agit-il exactement ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?
Le BARF est un mode d’alimentation des chiens visant à se rapprocher de celui des canidés sauvages comme les renards et les loups. Ce régime a été conceptualisé en 1993 dans le livre d’un vétérinaire australien, le Dr Ian Billinghurst bien qu’en réalité, il existe depuis bien plus longtemps.
les nourritures industrielles à base d’ingrédients cuits et riches en céréales ne seraient pas appropriées aux chiens qui sont, à l’origine, des carnivores. Ce type d’alimentation industrielle serait même à l’origine d’un très grand nombre de problèmes de santé chez les chiens domestiques tels que l’obésité, des troubles de la croissance et de la reproduction et le diabète...Partant de ce postulat, le Dr Billinghurst préconise donc que le régime alimentaire des chiens de compagnie ressemble davantage à celui de leurs « cousins » sauvages et à celui qu’ils avaient avant l’apparition des croquettes. Ce régime, plus en phase avec leur nature de carnivore, devrait donc être constitué de viandes et d’os, de fruits et légumes broyés et d’abats, le tout distribué cru au chien…comme pourrait l’être une proie qu’il aurait pu chasser dans la nature pour se nourrir.
Un "bon" régime BARF consiste à nourrir son chien avec des rations composés d’os charnus (c’est-à-dire complètement enveloppés de viande), de viande sans os, d’abats (cœur, foie, rein), de légumes et de fruits, d’huile et de suppléments divers (œufs, produits laitiers, levure de bière, complément minéralo-vitaminique…). Le tout étant toujours donné cru à l’exception de certains légumes qui peuvent nécessiter une cuisson.
En simplifiant, on pourrait donc résumer le BARF à la variante d’une alimentation ménagère classique qui ne compte pas de féculents dans sa ration.
AVANTAGES :
De nombreux bienfaits sur la santé du chien
Un régime BARF bien équilibré et préparé avec des viandes de qualité est un mode d’alimentation très qualitatif pour le chien et parfaitement digeste. Il en résulte une production de selles moins volumineuses et moins malodorantes qu’avec une alimentation industrielle classique.
Sans amidon (ou presque selon les recettes), ce régime est même très bien adapté aux besoins des animaux cancéreux ou diabétiques.
Les adeptes du BARF ne cessent également de vanter les bienfaits de ce mode d’alimentation sur la beauté du poil de leur animal, sur leur vitalité et sur leur silhouette « tout en muscle » qui leur donne des allures de chiens athlétiques.
Des dents bien propres
Le régime BARF, qui fait la part belle aux os charnus et à la viande crue, demande aux chiens un effort de mastication, là où la plupart des chiens nourris aux croquettes avalent le contenu de leur gamelle tout rond. Cet effort de mastication a un « effet brosse à dent » et garantira la propreté de la dentition de votre animal. De belles dents blanches et sans tartre qui feront par ailleurs diminuer le risque de survenue de problèmes bucco-dentaires !
Un régime qui plait aux chiens
En tant que carnivore, le chien dès son plus jeune âge est spontanément attiré par de la nourriture carnée. Le BARF constitue donc une nourriture très appétente pour l’animal qui, généralement, n’en laissera pas une miette. C’est un mode d’alimentation particulièrement adapté aux chiens difficiles qui rechignent toujours devant leur gamelle de croquettes…
Un régime qui « cale bien »
Le régime BARF permet au chien de recevoir des portions journalières beaucoup plus généreuses que les croquettes. A nombre de calories égales, la portion BARF, riche en eau, occupe un volume plus important dans la gamelle et dans l’estomac que des croquettes. Là où un chien recevait une ration journalière de 200g de croquettes, sa ration BARF pourra atteindre les 600g par jour. Ce volume important des rations pour une faible densité calorique fait du régime BARF un mode d’alimentation qui peut donc rassasier davantage que les croquettes. Il est donc très intéressant pour les chiens de nature vorace et qui ont une tendance naturelle à l’embonpoint comme le Labrador ou le Beagle pour ne citer qu’eux…
Un régime qui convient à tous les âges et à toutes les situations
A de très rares exceptions, l’alimentation BARF convient aux chiens de tous âges et de tous niveaux d’activité. Même les chiennes en périodes de gestation ou de lactation de la chienne peuvent être nourries de la sorte. La seule précaution à prendre sera bien évidemment d’adapter les quantités et les compléments alimentaires à chaque stade de la vie de l’animal avec l’aide de votre vétérinaire.
INCONVENIENTS :
Le BARF a mauvaise réputation
En dépit de ses nombreux bienfaits sur la santé du chien, le régime BARF ne fait pas l’unanimité chez tous les vétérinaires nutritionnistes. Chez certains d’entre eux, il a même franchement mauvaise réputation. En réalité, ce n’est pas le régime BARF en lui-même qui est mauvais pour la santé mais les erreurs nutritionnelles que les propriétaires d’animaux peuvent faire en les nourrissant avec un BARF déséquilibré. Trop riche en os ou au contraire pas assez, excès ou déficit en vitamines, choix de viande de mauvaise qualité dicté par les difficultés d’approvisionnement …sont autant de raisons qui peuvent rendre les vétérinaires sceptiques vis-à-vis du BARF.
Pour s’affranchir de ce risque, il est donc impératif, avant de se lancer dans un tel mode d’alimentation, de demander conseil à son vétérinaire pour établir avec lui plusieurs « recettes » (un menu-type pour la semaine, en quelque sorte) dont les proportions des différents ingrédients ont été calculées avec précision pour couvrir tous les besoins de votre animal, sans excès ni carence. Et surtout, il faut absolument s’y tenir quelles que soient les difficultés d’approvisionnement rencontrées ou la lassitude de devoir préparer les repas de son chien. Gardez toujours à l’esprit que les erreurs nutritionnelles n’ont pas de conséquences sur la santé à court terme de votre chien mais qu’elles en auront de sérieuses à plus long terme.
C’est plus fastidieux à préparer
Comme une alimentation ménagère classique, le régime BARF sous-entend de devoir préparer les repas de son chien. Si les viandes et les os charnus sont souvent donnés entiers, en l’état, il faut prendre soin de broyer les légumes voire de les cuire pour certains, de peser les compléments pour préparer les portions etc. Le BARF demande donc un temps de préparation plus important pour le maître de l’animal qu’une alimentation industrielle où il suffit d’aller ouvrir un sachet ou une boîte. Il est évidemment possible de s’organiser et de préparer les portions à l’avance puis de les congeler pour optimiser ce temps de préparation.
C’est plus cher que les croquettes
Une alimentation BARF coûte généralement plus cher qu’une alimentation industrielle, voire même qu’une alimentation ménagère classique qui intègre des féculents dans la ration, généralement pour en diminuer le coût. C’est d’autant plus vrai chez les chiens de grande taille pour qui la portion de viande – l’ingrédient le plus cher- doit être proportionnellement plus importante.
Il existe néanmoins des solutions d’approvisionnement qui permettent de limiter le prix de ce mode d’alimentation et le rendre plus acceptable pour le propriétaire : des petits arrangements avec son boucher ou son volailler de quartier auprès duquel on peut récupérer les chutes de viande ou les morceaux qui sont proches de la date de péremption, avec un abattoir qui accepte de vendre aux particuliers, en adhérant à une association BARF qui négocie l’achat groupé de grosse quantité de viandes auprès des fournisseurs de viandes pour les zoo, en commandant sa viande sur des sites de sociétés qui proposent de livrer à domicile de la viande congelée pour animaux…
C’est plus contraignant à stocker
Généralement, pour faire baisser les coûts, les BARFeurs sont contraints d’acheter leur viande en grande quantité, ce qui les oblige à la congeler et donc à disposer d’importantes capacité de stockage. Là encore, c’est d’autant plus vrai chez les propriétaires de chiens de grande taille qui ont choisi le BARF.
Il y a un risque sanitaire plus important
La viande crue est très digeste pour les chiens et riche en vitamines qui ne sont pas détruites par l’étape de cuisson. Mais, l’absence de cuisson de la viande n’a pas que des avantages. Elle a l’inconvénient de présenter davantage de risques sanitaires qu’une viande cuite ou que des aliments industriels. En effet, les bactéries potentiellement pathogènes qu’elle contient ainsi que les parasites ne sont pas détruits par l’étape de chauffage et peuvent provoquer chez le chien des parasitoses ou des intoxications alimentaires.
Le risque zéro n’existe pas mais on peut néanmoins limiter le risque bactérien en appliquant des bonnes pratiques d’hygiène lors de la préparation des portions (surfaces de travail propres, lavages des mains…), en évitant de donner une viande « passée de date » et en décongelant ses viandes rapidement au micro-onde ou au froid positif.
Quant au risque parasitaire, il est souvent très réduit lorsque l'on exclut les viandes à risque du régime, comme la viande de gibier par exemple, et lorsque la viande est congelée plus de 7 jours. On peut aussi le limiter en vermifugeant régulièrement son chien.
Un chien nourri au BARF, c'est plus compliqué à faire garder
On en revient aux questions de l’approvisionnement et du côté « repas fastidieux à préparer » évoquées précédemment. Un maître habitué à la préparation du BARF et motivé s'affranchira de ces deux inconvénients. Mais, en sera-t-il de même pour un proche ou une pension canine à qui vous confiez votre chien ? Certes, il n’y a rien d’insurmontable mais cela demandera quand même une formation accélérée de votre dog-sitter au BARF ou la préparation à l’avance de rations congelées pour toute la durée de votre absence…si toutefois votre dog-sitter est en capacité de les stocker correctement.
Compléments alimentaires : les légumes
Compléments alimentaires : 8 légumes bons pour votre chien
Le chien est un animal essentiellement carnivore. Tout de même, vous pouvez ajouter des légumes de temps à autre dans sa portion quotidienne.
Cependant, tous les végétaux ne sont pas consommables par nos fidèles compagnons !
Cette liste de 8 légumes bons pour le chien va vous aider à y voir plus clair.
1. La salade verte
Eh oui, la salade verte fait partie des légumes bons pour la santé de votre chien.
Elle contient de l’acide folique, favorable pour lutter contre les carences en fer. De plus, les vitamines qu’elle confère au chien lors de son ingestion sont excellentes pour renforcer ses défenses immunitaires ! Il s’agit des vitamines K, A et E.
La salade verte a également pour effet de réduire les pellicules si votre chien en possède.
2. Les carottes
Faible en calories et consommable autant crue que cuite, la carotte est un excellent légume de manière générale.
Ses vertus antioxydantes, décernées par les vitamines A et E, permettent de renforcer les poils de votre chien. En outre, la carotte crue fait travailler la mastication de votre chien, nettoyant alors ses dents !
3. Les haricots verts
Votre chien peut manger tous les types de haricots verts sans-souci !
De préférence cuits à la vapeur et coupés en petits morceaux, ils apporteront un complément en fibres et en minéraux dans la gamelle d’un toutou qui a faim.
Riches en oméga 3 et en vitamines, les haricots verts favorisent la sensation de satiété : il n’est donc pas nécessaire d’en donner en trop grande quantité à votre compagnon.
Les haricots verts en conserve et, d'une manière générale, tous les légumes, sont malheureusement trop riches en sel pour l’alimentation de votre chien, évitez de lui en donner.
4. La courgette
Eau, potassium et vitamine C sont les principaux composants de la courgette.
Ses principaux avantages sont d’être faibles en calories et légères pour la digestion. Votre chien peut donc en manger à tous les repas en quantité raisonnable.
La courgette est un excellent complément à mettre dans la ration quotidienne d’un chien gourmand !
5. Les petits pois
Ces petites boules vertes sont bourrées de bonnes vertus pour la santé de votre chien.
Elles sont composées de vitamines, minéraux, protéines et fibres : ce qui en fait un aliment très complet !
Leurs antioxydants naturels garantissent la vitalité de la peau et du cœur.
Évitez néanmoins de donner des petits pois en conserve à votre toutou. En effet, tout comme pour les haricots verts, leur composition est bien trop riche en sodium.
Prenez également garde aux petits pois si votre chien a des problèmes au niveau des articulations. Les purines qu’ils contiennent produisent de l’acide urique pouvant leur nuire à cause de leur fragilité.
6. Les choux de Bruxelles
Ce ne sont pas les premiers légumes auxquels on penserait, mais ils sont effectivement plein de bons nutriments.
La vitamine K, par exemple, ils renforcent le coeur, les os et la circulation sanguine.
Néanmoins, vous n’êtes pas sans savoir que les choux de Bruxelles en trop grande quantité sont susceptibles de provoquer des gaz et des soucis de digestion… à consommer avec modération !
7. Le céleri branche
Il constitue une excellente source de fibres, ainsi que de vitamines A, C et K. Celles-ci prennent soin du cœur !
La composition du céleri branche aurait aussi des vertus anticancéreuses.
Pour finir, il favorise la bonne digestion de votre toutou et lui rafraîchit l’haleine.
8. Le concombre
Le premier avantage du concombre demeure sa grande richesse en eau, qui est de 96%. Parfait pour rafraîchir votre toutou lors des chaudes journées d’été !
Mais ce n’est pas tout, car il contient aussi du potassium et du magnésium, des minéraux importants pour leur organisme.
Cette liste de légumes bons pour le chien suppose de ne donner que des aliments purs à ce dernier, c’est-à-dire sans additifs.
De même, lui en donner en trop grande quantité peut être dangereux.
Les légumes constituent avant tout des compléments alimentaires ou des alternatives efficaces pour les toutous en surpoids.
Le riz : Bon ou mauvais pour le chien ?
Le riz est-il bon ou mauvais pour votre chien ?
Le riz est un aliment de la vie quotidienne que l’on consomme en moyenne à hauteur de 5 kilos par personne et par an. Délicieuse pour nous, cette céréale est-elle digeste pour votre toutou ?
Est-ce vraiment un aliment miracle pour les chiens qui souffrent de troubles digestifs comme on l’entend parfois dire ou représente-t-il un quelconque danger ?
Est-ce que le riz est bon pour les chiens ?
Oui, le riz est bon pour les chiens à condition de respecter les bonnes doses !
Le riz étant un féculent, il est avant tout une excellente source de glucides complexes pour donner de l’énergie à votre animal. Cette céréale contient en outre de nombreux nutriments. Par exemple, la vitamine B, le sélénium, le manganèse, des antioxydants ainsi que du phosphore.
Le riz est également une bonne source de protéines végétales. Il s’avère être un véritable allié si votre chien souffre de problèmes digestifs. En effet, pauvre en fibres, le riz blanc peut être donné à votre animal en cas de diarrhée. Cela permet de réduire la production de selles.
Au contraire, si votre chien souffre de constipation, optez pour du riz complet qui est riche en fibres. Il favorisera ainsi le transit intestinal.
Malgré tout, le riz ne doit pas être donné à tort et à travers. Si votre animal souffre de problèmes digestifs, il est vivement recommandé de consulter un vétérinaire !
Dans quel cas donner du riz à mon chien ?
Si vous chien ne souffre pas de problème digestif particulier et qu’il est nourri avec des croquettes, il est inutile de lui en donner. En effet, les croquettes apportent déjà une quantité convenable d’amidon. Rajouter du riz à sa ration lui apporterait un surplus calorique et risquerait de saturer ses enzymes digestives avec une trop grande quantité d’amidon.
Le riz est davantage conseillé dans une alimentation dite « ménagère ». Cela signifie que vous préparez vous-même les gamelles de votre chien. Dans ce cas, vous pouvez tout à fait inclure une portion de riz bien cuit à sa ration habituelle, ce qui lui apportera une source d’énergie peu coûteuse.
Sous quelle forme donner du riz à votre chien ?
Il est conseillé de servir du riz bien cuit, voire surcuit à votre chien. C’est sous cette forme qu’il sera le plus digeste pour votre compagnon à quatre pattes.
En effet, dans le riz cru l’amidon est totalement insoluble et donc complètement indigeste.
Si vous souhaitez varier du simple riz cuit à l’eau, vous pouvez également donner du riz soufflé ou des flocons de riz réhydratés qui sont également très digestes pour votre chien.
Les os sont-ils bons pour mon chien ?
Les os sont-ils bons pour la santé de mon chien ?
Donner un os à son chien est-il bon pour sa santé ?
Activité pratiquée par les canidés depuis la nuit des temps, ronger un os est l’un de leurs plus grands plaisirs.
Bien que l’on entende à peu près tout et son contraire à ce propos, le besoin masticatoire fait partie intégrante du bien-être du chien. Pour votre animal, cette activité est donc importante, au même titre que de se dépenser, de renifler des odeurs ou encore de jouer avec vous.
L'importance du besoin masticatoire chez le chien
Pour être épanoui, votre chien a besoin d’assouvir plusieurs besoins au quotidien, et la mastication en fait bien partie !
Il est même très important lorsque votre chien est nourri avec des croquettes ou de la pâtée industrielle. En effet, ce type de nourriture ne nécessite pas forcément une mastication importante pour être avalé convenablement. Votre chien ne peut alors pas assouvir ce besoin à ce moment-là.
En plus d’être une activité qui permet à votre animal de s’apaiser, la mastication permet de favoriser une bonne santé bucco-dentaire. Le frottement des dents contre l’os permet en effet d’éliminer une grande partie de la plaque dentaire, prévenant ainsi l’apparition du tartre. Bien entendu, cela ne se substitue pas à un brossage régulier des dents de votre chien, mais vous pourrez tout de même espacer les séances de détartrage chez le vétérinaire. Votre toutou aura également une meilleure haleine !
Les précautions à prendre lorsqu’on donne un os à son chien
Il arrive que certains propriétaires de toutous refusent de leur donner des os pour préserver leur santé.
Il faut savoir que les os ne sont pas mauvais pour les chiens, à condition de respecter quelques règles de base.
Pour commencer, ne donnez pas d’os à un chiot ou à un jeune chien pour qui la croissance n’est pas terminée. En effet, les os sont riches en calcium et un excès de ce sel minéral peut être mauvais pour sa santé.
Ensuite, ne donnez jamais des os cuits à votre chien ! Ces derniers se brisent trop facilement en petits morceaux pointus qui pourraient provoquer des perforations intestinales. Évitez également les petits os, comme ceux du poulet ou du lapin par exemple, s’ils ne sont pas charnus.
Enfin, choisissez un os adapté à la taille de la mâchoire de votre chien. On oublie donc le fémur de bœuf si c’est un Yorkshire qui partage votre vie !
IMPORTANT : Tous les morceaux d'os qui n'auront pu être évacués dans les selles du chien vont s'accumuler dans son estomac et ses intestins, jusqu'à provoquer une occlusion intestinale qui pourrait s'avérer mortelle.
À éviter : les os synthétiques
Constitués bien souvent de peau de buffle compressée, ces os synthétiques sont à éviter. En effet, leur composition fait qu’ils ne sont pas bien digérés par les chiens.
À force d’être en contact avec la salive de votre toutou, ces os se ramollissent. Ils peuvent alors provoquer une occlusion intestinale si votre chien venait à avaler un morceau.
En plus de ça, ils sont très souvent composés d’additifs nocifs qu’il vaut mieux éviter pour la bonne santé de votre animal.
Bois de cerf pour chien : bienfaits, âge, danger…
L’argument récurrent en faveur du bois des cerfs est à n’en pas douter sa longévité. En effet, il faudra au moins six mois à un chien pour espérer en venir à bout.
L’absence d’odeurs constitue également un facteur de décision. Notons aussi que le bois de cerf ne tache pas le sol ou les tapis !
Mais les vrais points forts du bois de cerf résident dans ses nombreux bienfaits pour la santé :
Il nettoie les dents grâce à la salive générée par la mastication,
Il calme les comportements agressifs et/ou destructeurs en maintenant le chien occupé (attention à toujours superviser le machouillage),
Il diminue l’anxiété et le stress, la mastication libérant des hormones apaisantes,
Il contient des nutriments, des protéines et des minéraux (calcium, phosphore, fer) et est naturel, sans additifs ni conservateurs,
Il aide à conserver une bonne hygiène bucco-dentaire chez le chien âgé,
Il satisfait le besoin naturel de mastication,
Il dispose d’une moelle très appétissante pour les toutous.
L’intérêt du bois de cerf réside, comme on l’a compris, dans sa grande solidité si l’on a affaire à un bois de qualité. En effet, des bois de qualité inférieure peuvent se briser à force de machouillage, d’où la nécessité d’en connaître l’origine.
Cette solidité du bois permet au chien de le mâcher pendant des heures jusqu’à parvenir enfin à la partie la plus savoureuse, à savoir la moelle.
Pour y arriver, le chien aura mâché le bois progressivement en relâchant la pression de sa mâchoire et en prenant des “pauses” régulièrement.
Toutefois, certains chiens aiment avant tout briser les objets ou jouets qu’ils ont dans la gueule et ne savent pas relâcher cette tension naturellement. L’usage du bois de cerf sera donc déconseillé dans ce cas précis qui reste néanmoins peu courant.
Il est également déconseillé avant les 6 mois minimum du chien, lorsque sa dentition définitive est bien en place.
Enfin, veillez à ne pas donner à votre chien un bois de cerf trop petit pour éviter tout risque d'étouffement. De même, changez de bois de cerf quand il est usé ou de trop petite taille par rapport à la gueule de votre chien.
Aliments interdits à votre chien
10 Aliments interdits à votre chien
Bien qu’ils s’amusent à manger tout ce qu’ils trouvent sur leur chemin, nos amis les chiens n’en ont pas moins l’estomac fragile.
En effet, ne prenez pas l’habitude de leur donner n’importe quels restes de vos repas. Certains aliments peuvent leur poser de graves problèmes de santé, voire même les tuer.
Voici une liste des 10 aliments strictement interdits pour votre chien.
1. Le chocolat
Si le chocolat est si dangereux pour votre chien, c’est parce que le cacao contient de la théobromine. Cette théobromine a pour effet de relaxer les muscles des voies respiratoires et cela peut être très dangereux.
Plus le chocolat est noir, plus il est dangereux. En revanche, le chocolat blanc ne l’est pas.
2. Les sucreries
Les sucreries sont très dangereuses pour nos fidèles compagnons. En effet, ces derniers sont très sujets au diabète et une petite quantité peut leur nuire.
Il peuvent également devenir obèses ; l’obésité est aujourd’hui la première cause de mortalité canine dans le monde.
Il ne faut donc leur en donner en aucun cas, même exceptionnellement. Cela évitera qu’ils y prennent goût.
3. Les os du repas
Cette fois-ci, ce n’est pas la composition de l’os qui est dangereuse. En effet, les os ne contiennent aucun agent toxique. En revanche, leur fragilité est un grand danger. Tous les os ne sont pas un danger mais il faut absolument se méfier des os cuits.
Un os cuit va se fendre et se casser plus facilement. Votre chien risque donc de s’en planter un bout dans la gorge, de se casser une dent voire même de se le planter dans l’estomac.
Par ailleurs, les morceaux qui ne pourront pas être évacués par les voies naturelles vont s'accumuler dans l'estomac et les intestins, et provoquer une oclusion intestinale souvent mortelle.
4. Les viandes ou poissons crus
Il faut absolument éviter de donner de la viande ou du poisson cru à votre chien. Ces aliments contiennent bien souvent des parasites qui peuvent le rendre malade. Vous pouvez en revanche lui donner de la viande ou du poisson cuits à la vapeur (sans gras ni sel) car la cuisson tue les parasites.
En ce qui concerne la viande, faites très attention à la viande salée (même cuite) ! Les chiens ne supportent que très peu le sel et celui-ci peut causer des paralysies, des comas, etc.
5. L’ail et les oignons
Faites très attention aux oignions et à l’ail ! Surtout quand vous donnez les restes de repas à votre chien.
En effet, leur ingestion détruit les globules rouges de votre ami canin, ce qui va causer de l’anémie (manque d’oxygène pour l’organisme) et/ou un bloquage des reins.
Faites donc très attention aux restes de vos assiettes si votre repas contient de l’oignon ou de l’ail.
6. Le lait
Le lait est déjà connu pour ne pas être très bien digéré par l’Homme adulte. Pour les chiens, c’est pareil !
Quand il est jeune, le chien peut boire du lait mais, une fois adulte ce n’est plus la même chose. Il ne va plus le digérer aussi bien qu’avant.
Cela peut provoquer chez votre chien des troubles digestifs, entrainant vomissements et/ou diarrhées, parfois à vie.
7. Le raisin
Qu’il soit blanc, rouge ou sec, le raisin est à proscrire du régime de votre chien.
Il peut en effet provoquer diarrhée et vomissements mais aussi (et surtout) une insuffisance rénale !
Ce sera également le cas avec tout autre fruit en grappe et tous les fruits secs qui viennent donc s’inscrire dans la liste des aliments interdits pour votre chien.
8. Les avocats
Que cela soit les feuilles, la peau, la chair ou le noyau de l’avocat… tout est dangereux !
L’avocat contient de la persine, une substance très toxique pour le coeur et les poumons de votre chien.
9. Le thé et le café
Malheureusement pour votre fidèle compagnon, s’il peut normalement vous accompagner partout et tout le temps, ce ne sera certainement pas le cas pour l’apéritif !
En effet, les chiens ne peuvent boire que de l’eau !
Tout comme le chocolat, le café et le thé contiennent de la théobromine. Ces boisson accélèrent également le rythme cardiaque de votre chien. À proscrire donc !
10. Les noix
Toutes les noix et noisettes doivent être mises à l’écart de votre chien. En effet, elles endommageraient son système nerveux et ses muscles.
De plus, ce sont des fruits très gras ; elles peuvent donc causer une obstruction du tube digestif de votre boule de poils.
Les noix de macadamia sont les plus dangereuses et peuvent être présentes dans d’autres aliments tels que les cookies.
Ce qui ne devrait plus être un problème car vous avez retenu que les sucreries étaient strictement interdites...
Voici donc les aliments interdits pour votre chien. Il y en a d’autres bien sûr, veillez donc à bien vous renseigner avant de lui donner quoi que ce soit de nouveau.
Mais, je ne le répèterai jamais assez, NE DONNEZ RIEN D'AUTRE A VOTRE CHIEN QUE SES REPAS FAITS POUR LUI !
Eau fraîche et croquettes de qualité sont un gage de bonne santé et de longue vie pour votre compagnon.
Mon chien ne veut plus ses croquettes
5 Astuces pour pour lui donner envie de manger ses croquettes
Les croquettes pour chien ont de nombreux avantages : elles se conservent longtemps, elles contiennent tous les nutriments nécessaires, elles sont faciles à transporter, elles sont économiques… Le seul hic, c’est qu’elles n’ont pas toujours bon goût. Ou, tout du moins, elles sont moins appétentes que la pâtée. Et si vous avez un chien difficile en matière d’alimentation, il peut se montrer réticent à manger sa gamelle. Heureusement, il existe plusieurs astuces pour l’y aider !
Bon à savoir : la perte d’appétit chez le chien ne doit jamais être prise à la légère. Ainsi, si votre chien cesse de manger du jour au lendemain, et qu'il est apathique, une visite chez le vétérinaire s’impose.
1. Changer ses croquettes
Si votre chien n’est pas malade et qu’il peine à finir sa gamelle de croquettes, c’est peut-être tout simplement parce qu’il ne les aime pas. Eh oui, même s’ils sont moins difficiles que les chats, les chiens aussi ont leurs propres goûts en matière d’alimentation ! Imaginez qu’on vous oblige à manger chaque jour un plat que vous détestez…
Pour vous assurer que le problème vient bien des croquettes, et non de votre chien, achetez-lui des croquettes complètement différentes, c’est-à-dire d’une autre marque, d’une autre taille et d’un autre goût. Si votre chien les mange avec plaisir, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Attention, la transition entre deux types de croquettes doit se faire progressivement, sur une dizaine de jours au minimum. Pour ce faire, incorporez petit à petit les nouvelles croquettes dans les anciennes jusqu’à ce qu’elles les remplacent complètement.
2. Ajouter un ingrédient qu’il aime
Pour redonner de l’appétit à votre chien, rien de mieux que de mélanger à ses croquettes un ingrédient qu’il apprécie particulièrement. Il peut s’agir d’une cuillerée de yaourt nature, d’un filet d’huile d’olive ou d’huile de poisson, d’un peu de pâtée pour chien, d’un peu de bouillon de légumes ou de viande ou encore d’une portion de carottes ou de courgettes cuites à la vapeur.
Toutefois attention, tous les aliments ne sont pas bons à prendre. Certains sont dangereux pour nos amis canins. C’est notamment le cas des sucreries, de l’ail et de l’oignon, de l’avocat, de la viande crue ou encore du raisin.
3. Mouiller ses croquettes
Pour libérer les arômes odorants des croquettes de votre chien et augmenter ainsi leur appétence, vous pouvez essayer de les humidifier. De plus, si votre toutou a du mal à mâcher ses croquettes, cela permettra également de les ramollir.
Pour ce faire, faites chauffer un peu d’eau (attention à ne pas la faire bouillir !) et versez-la dans la gamelle remplie de croquettes. Patientez quelques minutes, le temps que les croquettes se gorgent d’eau puis servez à votre chien.
Si votre chien laisse quelques croquettes dans sa gamelle, jetez-les au bout d’une heure. En effet, l’humidité a tendance à favoriser le développement des bactéries…
4. Faire du repas un moment de jeu
Le chien est avant tout un prédateur. Par conséquent, il a besoin d’être stimulé physiquement chaque jour mais aussi de faire travailler son mental. Ainsi, pour éviter que le repas de votre chien ne soit trop ennuyeux et pour lui redonner envie de manger, vous pouvez jouer sur son instinct de chasse.
Achetez (ou fabriquez) un jouet interactif, tel qu’un Pipolino (Kong), et insérez les croquettes de votre chien à l’intérieur. Pour les manger, votre boule de poils devra user de toute son intelligence. Et plus il se creusera la tête pour résoudre le casse-tête, plus il sera frustré de ne pas pouvoir accéder à ses croquettes et plus il sera heureux lorsqu’il y parviendra !
5. Arrêter les friandises
Si vous avez pour habitude de donner chaque jour de délicieuses friandises à votre chien, voire même des restes de table, il est logique qu’il se désintéresse de ses croquettes. Et pour cause, les friandises dont il bénéficie au quotidien sont bien plus savoureuses !
Pour éviter que votre chien ne soit obsédé par ses friandises mais aussi pour lui redonner faim, cessez de le gâter durant quelques jours. Le résultat ne devrait pas se faire attendre…
Nettoyer la gamelle de son chien
L'importance de bien nettoyer la gamelle de votre chien
Cela ne vous viendrait pas à l’idée de manger dans une assiette sale ? Eh bien, il n’y a pas de raison que ce ne soit pas pareil pour votre toutou !
En effet, on a parfois tendance à verser machinalement les croquettes directement dans la gamelle posée au sol sans prendre le temps de la nettoyer une fois que le chien a terminé de manger.
Le problème, c’est qu’en agissant ainsi, les bactéries s’accumulent et peuvent a fortiori devenir dangereuses pour la santé de votre animal.
Un nettoyage quotidien
Eh oui, vous avez bien lu, le lavage des gamelles de votre chien doit normalement être fait tous les jours !
Pour ce faire, commencez par éliminer le plus gros à l’eau froide. C’est important, car l’eau chaude risque de cuire les protéines qui vont ensuite former un biofilm de nutriments. Or, ce dernier plaît beaucoup aux bactéries que l’on souhaite justement éliminer.
Après avoir procédé au premier rinçage à l’eau froide, vous pouvez enchaîner avec un lavage à l’eau chaude en utilisant votre liquide vaisselle, comme vous le feriez avec votre propre vaisselle. Une température élevée va permettre d’éliminer plus facilement les germes présents sur la surface de la gamelle.
Vous pouvez ensuite laisser sécher les gamelles à l’air libre jusqu’à leur prochaine utilisation le lendemain ou bien utiliser un torchon propre.
La gamelle d’eau doit également être lavée tous les jours !
Une désinfection hebdomadaire
En plus de laver quotidiennement les gamelles de votre chien, il va falloir procéder à une désinfection un peu plus poussée une fois par semaine.
L’idéal est de privilégier des produits désinfectants naturels comme le vinaigre blanc ou le bicarbonate de soude alimentaire.
Pour ce faire, saupoudrez un peu de bicarbonate à la surface de la gamelle et faites tremper le tout dans l’eau chaude. Même chose avec le vinaigre blanc : placez deux cuillères à soupe de vinaigre, puis remplissez avec de l’eau chaude et laissez agir.
Rincez ensuite les gamelles à grande eau pour retirer soigneusement tout le produit.
Quelle gamelle privilégier ?
En ce qui concerne l’entretien, le modèle de la gamelle a également son importance.
En effet, plus votre gamelle est lisse, plus elle sera simple d’entretien et moins elle retiendra les bactéries.
Pour ce qui est de la matière, évitez le plastique, car la moindre petite rayure deviendra un véritable nid à bactéries.
À la place, optez pour une gamelle simple en inox ou bien en céramique.
Par ailleurs, les gamelles anti-glouton sont clairement les gamelles les plus compliquées à entretenir. Veillez donc à bien les nettoyer dans chaque recoin pour enlever un maximum de germes.